Très facile à reconnaître, mais on l'entend plus souvent qu'on ne le voit : son rire puissant porte loin et on le repère peu facilement, souvent posé dans l'herbe verte avec laquelle se confond son plumage.
Le mâle diffère de la femelle par un petit détail : chez lui, la zone située sous l'oeil et le bec - que l'on appelle les « moustaches » - est rouge, alors qu'elle est noire chez la femelle.
Les deux sexes émettent le « rire », qui n'a pas un rôle de chant mais plutôt de cri de contact. Chez les pics, l'équivalent du chant est émis en martelant à grande vitesse contre un tronc d'arbre avec son bec à raison de 15 à 20 coups de bec par seconde : il s'agit du tambourinage. Le tambourinage est moins fréquent chez le Pic vert que chez les autres pics, et généralement émis entre janvier et mars, lorsque les feuilles d'arbres en gênent moins la conduction.
Son bec lui sert également à creuser un trou dans un arbre qui lui servira de nid : sa « loge ». Le Pic vert est moins forestier que les autres espèces de Pics. Il passe beaucoup de temps au sol à la recherche de fourmis, qu'il peut aller chercher en profondeur grâce à sa langue longue de 10 cm ! Celle-ci s'enroule autour de son crâne.