Comme son nom l’indique, on rencontre l’alouette presque exclusivement dans les champs et les prairies : il serait inutile de la rechercher en forêt ou en ville.
Sa coloration assez terne lui permet de mieux se camoufler au sol, et cela fonctionne : on la voit difficilement, sauf lorsqu’elle se perche sur un piquet de clôture. Une petite touffe de plumes lui fait comme une crête à l’arrière de la tête.
Au printemps, le mâle passe une partie importante de ses journées à chanter haut dans le ciel, sans s’arrêter pendant de nombreuses minutes. Il se laisse ensuite redescendre en vol plané, tel un parachute, puis remonte dans les airs. Ainsi, le chant de l’alouette accompagne toute promenade à travers champ de mars à juin.
Le nid est construit au sol et, par conséquent, se fait régulièrement écraser par les tracteurs. L’alouette est à l’origine une espèce des milieux steppiques qui s’est adaptée aux paysages agricoles d’Europe de l’Ouest, mais la mécanisation récente de l’agriculture engendre un fort déclin de ses populations. Autre problème que rencontre l’alouette : les chasseurs français en raffolent et en tuent plusieurs centaines de milliers.